Une palette de personnage pour un film triptyque.
Woody, Woody, Woody ... Quand cesseras-tu de faire un film par an, dont un sur deux bon, l'autre passable ( voir pire ), et seulement un sur trois/quatre exceptionnel ?
Minuit à Paris fait partie de ses bonnes réalisations, qui pourtant s'essouffle un peu, ou plutôt se répète.
Trois époques : présent, année 1940, année 20 ; des artistes à la pelle : Hemingway, Picasso, Dali, Fitzgerald, ... Tout ça donne l'eau à la bouche, et à raison. Mais Allen use un peu trop le filon, et si l'idée de départ est excellente, on peut regretter qu'il ne fasse que la répéter, sans vraiment la renouveller, l'effet de surprise et de découverte s'estompant rapidement pour laisser place à une légère lassitude.
Il n'en reste pas moins que le film est très bien interprété, les personnages/acteurs bien castés et croqués, et l'ensemble possède un charme plus que certain qui nous donne envie de vivre le passé. Mais comme nous le fait comprendre le réalisateur, "c'était toujours mieux avant, et en s'en rendant compte et en voulant toujours retourner plus loin, on ne vit plus vraiment".