I feel very bad

Une nana pense qu’elle n’arrive à rien dans la vie parce qu’elle est grosse et moche. Après un violent choc à la tête, elle se réveille et se voit comme la bombasse qu’elle rêvait de devenir, s’ouvrant ainsi toutes les portes de la réussite professionnelle et sentimentale.

Oui, le postulat de départ est on ne peut plus casse-gueule et la subtilité n’est pas le maitre-mot de ce film.

Oui, l’héroïne est encore plus stupide que le synopsis laisse penser car on ne parle pas d’une femme victime d’un choc crânien qui s’imagine des choses mais bien d’une femme qui croit avoir vécu un miracle magique et qui va ensuite répéter toutes les 5 minutes à qui veut l’entendre qu’elle est hyper canon.

Oui, tous les moments et discours gênants que vous avez déjà imaginé sont dans ce film. Notez bien que j’ai employé le mot « gênant » et non « drôle ».

Oui, vous avez déjà deviné la fin au fond de vous et, bien sur, le message qu’on tente de véhiculer explose en plein vol si on réfléchit vingt secondes. Le film se conclut tout de même par un discours engagé sur l’importance d’être soi-même et de rejeter les regards accusateurs tenu devant une foule de mannequins et dans l’optique de présenter une toute nouvelle gamme de produits cosmétiques. Dans le genre pertinent, j’ai rarement vu un film être à ce point à côté de la plaque.
Et le fait que ce soit vendu comme une comédie n’excuse rien.

Tout est forcé, recylcé et téléphoné. Rien ne tient debout, rien n’est spécialement marrant et rien n’est à garder.