Étrangement, ce second numéro m’a davantage plu que le premier, auquel je n’avais pas franchement adhéré. J’avais trouvé assez grotesque le fait de faire jouer un vrai-faux méchant au personnage de Gru alors que l’on savait très bien ce qu’il en était. Le couplet de la rédemption, on ne l’a que trop vu au cinéma…
Au contraire, en sortant le héros de son carcan classique du « non, non, je suis un vrai méchant », je trouve que l’histoire gagne au change, et nous gratifie d’un humour plus efficace. On s’ennuie globalement moins et on se prend même à rire des débilités des minions : c’est pipi-caca, pas spirituel pour un sou, c’est juste drôle et c’en est presque un plaisir honteux. Le grand point noir de ce film est que la mayonnaise du film met du temps à prendre : la première demi-heure est assez longue, et rien ne vient vraiment épicer le quotidien « tout beau, tout rose » de Gru, assez ennuyant. Et 30 minutes dans un film d’1h25, c’est clairement trop. Passé ce délai, l’intrigue commence à trouver un semblant de rythme, et l’humour commence à prendre quelque peu.
Pour résumer je dirais que l’on passe un bon moment devant ce film, on s’attache plus facilement aux protagonistes que dans le premier opus. Le rythme est bon, si ce n’est que l’on doit attendre longtemps avant que l’histoire ne s’emballe vraiment. Dommage…