Tellement inabouti !

Après quelques films avec des enfants désireux d’en finir au plus vite avec leurs géniteurs (« Le village des damnés », « De si gentils petits monstres », « The children », « Les révoltés de l’an 2000 », etc.), on à affaire ici au scénario inverse : un beau jour aux Etats-Unis, pour on ne sait quelle raison, les parents décident de s’en prendre à leur progéniture. Voilà donc un script a priori intéressant sauf que le gros problème du métrage, c’est son traitement. En effet, au lieu d’un déferlement de violences en tous genres visibles à l’écran, on assiste à des dialogues sans fin avant que le dernier quart d’heure, qui est bien défouloir avouons-le, ne vienne ponctuer un peu ce film de genre. Mais, on aurait aimé plus avant, au lieu de scènes hors-champ et autres ellipses ! Le gros hic finalement c’est que les parents ne s’en prennent qu’à la chair de leur chair et non aux enfants des autres. Du coup, ça limite les possibilités. On aurait également aimé en apprendre plus sur cette épidémie, ce virus (on ne sait pas finalement !) forçant les paternels à agir ainsi. On a donc un gros ratage qui, après une bande-annonce alléchante, fait l’effet d’un pétard mouillé et c’est bien dommage ! Et ce n’est pas un Nicolas Cage aux oreilles tordues, bedonnant et perdant de plus en plus ses cheveux qui va attirer les jeunes !