Série de comédies initiées en 2000 avec le réussit « Mon Beau père et Moi » et le déjà moins réussit « Mon beau père, mes parents et moi » en 2004, Hollywood a semblé bon devant le succès des deux précédents volets d'en réaliser un 3e, et dont le seul changement réside dans sa réalisation, dorénavant assuré par Peter Weisz.

Avancée logique de la famille Furniqué : ceux ci ont des enfants, des jumeaux précisément et qui font le bonheur de la famille. Jack Burnes, dont l'emprise sur la famille ne faiblit pas, est soumis à de fréquents problèmes cardiaques, devant sa crainte de voir disparaître le patriarche qu'il a longtemps réussit à installé, il se met à la recherche de son potentiel successeur. Quand Greg Furniqué se voit proposer le rôle, de grandes responsabilités se posent désormais sur ses épaules, parviendra t'il à assumer ce nouveau rôle et devenir Don Furniqué ?

Aux acteurs déjà présent et connus des précédents opus viennent s'ajouter deux stars : Jessica Alba et Harvey Keitel, la première tout en charme ajoute un côté glamour que personne ne regrettera, Keitel plus discret campe un chef de construction beauf et roublard dont une joute avec De Niro vaut à lui seul son pesan cinématographique.

Weisz reprend à peu près les mêmes idées et méthodes comiques utilisées par Roach : quiproquo, malentendues, situations décalés, gaffes, maladresses, rien de bien originale où tout a un air de déjà vu. Pourtant le film a un capitale sympathie non négligeable, la faute à un duo Stiller/De niro toujours aussi irrésistible et quelques gags dont les sourires ne peuvent échapper, car à vrai dire on sourit beaucoup mais on rit peu, et c'est là que se situe le principale problème de Mon père et nous. Le cinéaste se repose trop clairement sur ce qui a fait le succès des deux premiers, aucune prise de risque ni bouleversement scénaristique, Mon beau père et nous conclue logiquement la trilogie « mon beau père et... » en suivant l'évolution familiale : Découverte du couple, des familles, des enfants. Ce qui devrait traduire une fin de saga, en principe ( on espère ).

Mon beau père et nous est convenu, sans surprise et bloqué sur les certitudes aquises des deux premiers volets, ça se laisse voir et se serait mentir que de dire que l'on s'ennuie, cependant il manque la qualité d'écriture du tout premier volet, pourtant toujours tenu par John Hamburg, le scénariste de toute la saga. Ce film souligne d'ailleurs la lente régression de la saga qui, à chaque film, deviendra moins drôle, moins surprenante pour en arriver à une conclusion décevante qui découlera sur le moins bon des 3 films. Hasard ou pas, toujours est-il que Jay Roach ( présent sur les deux premiers films ) laisse sa place à Paul Weitz ( American Pie ) et enfonce la saga dans la médiocrité.

Déception prévisible que ce nouveau « Mon beau père et.. » , dans la continuité d'un filon qui s'essoufle et dont le terme confirme nos inquiétudes, inquiétudes d'un film dont la bande annonce vend les principaux gags les plus réussis, histoire de surligner sa pauvreté comique évidente. Définitivement pas drôle.
Nicolas_Chausso
5
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le 7 juin 2013

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