Bingo ! Bango !

Ayant adoré le premier opus « Mon beau-père et moi », c’est avec plaisir que je me lance dans le visionnage de ce deuxième opus qui promet puisque Dustin Hoffman et Barbra Streisand s’ajoutent à ce casting de fou. La rencontre Byrnes-Furniker s’annonce explosive. Voici le synopsis de « Mon beau-père, mes parents et moi » :

« Un paisible week-end en Floride dans la propriété de Bernie et Roz Focker -lui fervent libéral, elle sexologue militante- permettra enfin aux deux familles de lier connaissance. Un ultime examen de passage, qui ne devrait pas poser de problème.. »

Le gros point fort du film est que la promesse est aussi forte que ce que l’on voit dans le film. La famille Furniker est tout simplement grandiose. Dustin Hoffman est totalement déjanté dans ce film et se met à la hauteur du duo Robert De Niro-Ben Stiller toujours aussi impeccable que dans le premier opus. Tout le film est basé sur la différence qu’il y’a entre la famille Byrnes et la famille Furniker et cela entraîne de nombreux gags notamment la scène du chien dans le camping-car où encore la scène du football américain. Deux scènes mettant en valeur ces deux géants que sont De Niro et Hoffman.
On a toujours autant de plaisir à suivre les péripéties malheureuses de notre Gaylord Furniker, les gags sont toujours aussi présents et la réalisation est toujours aussi rythmée que le premier opus.

L’histoire suit parfaitement son prédécesseur et le comique de répétition fonctionne presque à merveille. Pourquoi « presque » ? Car malgré nous, on peut se mettre à ressentir quelques longueurs, un petit sentiment d’essoufflement dans la deuxième partie du film. On a aussi parfois l’impression que les scénaristes n’étaient pas aussi sûrs d’eux avec une multitude de sous-intrigues afin de justifier le deuxième opus : par exemple le faux-fils de Gaylord n’était à mon sens pas forcément utile.
Pour conclure, « Mon beau-père, mes parents et moi » est une bonne suite, et c’est trop rare pour le signaler. Le casting réussi confirme la force de cette saga.