Un millésime sud-africain
Le 7ème Art nous offre un millésime auquel on n'avait pas eu droit depuis très longtemps. Tsotsi (qui signifie gangster ou voyou dans l'argot du ghetto), est un voyage déroutant ou s'entremêle misère et richesse, l'un à côté de l'autre.
Dans un bidonville aux abords de Johannesburg, Tsotsi, un voyou de 19ans, dirige une bande de délinquants. Un soir, Tsotsi dérobe la voiture d'une femme vivant dans une banlieue aisée. Il lui tire dessus avant de s'enfuir au volant de sa voiture. C'était sans savoir qu'il y avait, à bord de cette voiture, un bébé.
Par la suite, il va devoir s'occuper du nourrisson, et va commencer à adopter une toute autre attitude.
Mon nom est Tsotsi traite pour sujet principal de la rédemption d'un jeune tueur enragé. Apprendre à aimer, découvrir la compassion.
Un coup de maître, orchestré par Gavin Hood, qui lui a valu par ailleurs une pluie de récompenses (bien méritées). Tout d'abord lauréat de l'Oscar du meilleur film étranger de l'année 2006, puis également récompensé aux festivals de Thessaloniki (Grèce), Toronto, Los Angeles et à Edinburgh (Ecosse). Sans oublier aussi, sa nomination aux Golden Globes 2006.
Une réalisation hyper réaliste, flippante, accompagné par un acteur principal ahurissant, Presley Chweneyagae, jeune acteur de vingt deux ans, qui plus est, débutant, et qui, espérons le, aura droit à une belle carrière.
(critique rédigée en 2006)
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