Mon oncle est une comédie satirique écrite réalisé par Jacques Tati assisté de Pierre Étaix qui apparait en Facteur dans le film qui met en scène le petit Gérard (joué par Alain Bécourt) le fils de Monsieur Arpel (joué par Jean-Pierre Zola) un riche industriel et de Mme Arpel (jouée par Adrienne Servantie) une bonne Bourgeoise ménagère qui s'occupe de sa maison futuriste bardée de gadgets technologiques à l'utilité improbable... qui s’ennuie au milieu de ce petit monde jusqu’à l'arrivé de son Oncle Monsieur Hulot (Jacques Tati) un personnage rêveur et bohème, qui fait tache au milieu de toute cette Technologie et de ce Snobisme moderne...
« Le dernier film de Jacques Tati, Mon oncle, l'emporte encore en perfection sur ces deux classiques de l'écran que sont devenus Jour de fête et Les Vacances de M. Hulot. En vous présentant la musique originale, naïve et gaie de ce ravissant chef-d'œuvre, nous savons ce que nous faisons : nous vous offrons l'illustration sonore d'un film qui durera autant que les bandes immortelles de Chaplin… Et Tati est bien plus qu'un Chaplin français ; c'est un créateur original, un poète de la pellicule, un artiste aussi simple qu'il est bourré de talent. Tati c'est Tati : Il ne ressemble à personne et il faudrait se donner bien du mal pour lui ressembler. » Dixit Boris Vian au sujet du film...
Que dire de plus sur Mon Oncle... cette grande comédie comédie qui annonce son chef d'œuvre Playtime... a part qu'il a reçu un mauvais accueil critique de la part d'un certain François Truffaut (il trouvait son comique poussif) et que Monsieur Hulot, qui fait goûter à son jeune neveu le doux parfum de la liberté... entre la société rurale post-guerre et l’industrie émergente, entre l’ancien monde voué à la destruction et le nouveau en pleine construction... fait figure du vestige d’une France révolue face au monde moderne et ses gadgets plus ou moins inutile... ou tout semble superficiel (rapports humains compris)... Un grand film de son temps qui aura l'Oscar (très mérité) du meilleur film étranger en 1959... qui parle d'un temps que les moins de quarante ans ne peuvent pas connaitre... Les Trente Glorieuses.