Critique publiée par Selenie le 3 décembre 2020 Le film débute en 1969, pour un prologue âpre où une famille de l'Amérique profonde (pourrait-on dire ?!). La première partie est plutôt légère, parfois drôle, avec un segment façon feel-good-road-movie. Le film durcit le ton, se fait plus tragique à partir de l'arrivée de trio dans la ville familiale. L'oncle perd pied, Beth grandit soudain et montre sa maturité et son indépendance d'esprit, les secrets grandissent jusqu'à éclater lors d'une scène absolument déchirante à l'issue de l'enterrement. On peut rester perplexe quant à l'utilité des flash-backs, trop explicatifs. Mais le vrai bémol vient de l'épilogue, à l'happy end trop facile dans un déluge de soupe au bonheur qui fait du bien mais sonne terriblement faux, si vite et si soudain. Dommage... Néanmoins Alan Ball signe un joli film, dans la veine de "Green Book" en un chouïa plus maladroit. Un bon moment.