Présentation


Vincent Barteau (Arnaud Ducret), un célibataire endurci de 35 ans, a dû abandonner une carrière prometteuse de footballeur professionnel pour devenir entraîneur d'un club de jeunes footballeurs. Après être parti de chez ses parents à l’âge de 16 ans car son père refusait de le voir devenir footballeur professionel, il a coupé les ponts avec eux. Sa sœur est partie en abandonnant son fils Léonard (Max Baissette de Malglaive) à la garde de ses grands-parents, propriétaires d'un château sur une île de la côte atlantique. Mais, lorsque Françoise (Caroline Silhol), la mère de Vincent, doit être hospitalisée pour une opération cardiaque, ses deux employés espagnols, Antonio et Lidia, ne sachant que faire viennent trouver Vincent pour lui confier la garde de Léo. Or, Vincent est sur le point de partir en Chine pour deux ans car il a une proposition pour entraîner une équipe de jeunes footballeurs.


Léo est un autiste Asperger de 13 ans, très renfermé sur lui-même, à part sa passion pour les échecs. Vincent, mis devant le fait accompli, doit prendre en charge son neveu, dont jusque-là il ignorait même l’existence et, ne sachant que faire de lui, il l’emmène avec lui lors d’une séance d’entraînement. On se dit que rien ne sera plus étranger à l’adolescent autiste, féru d’échecs, que le monde du football. Or Léo, qui est doté, comme beaucoup d’autistes Asperger, d'un incroyable pouvoir de calcul, étudie la tactique footballistique et la trajectoire des ballons, et s’avère être un gardien de but incroyablement doué. Grâce au soutien de la jeune et jolie médecin du club, Mathilde Saubade (Alice David) qui, de par sa formation, comprend au premier coup d’œil quelles étaient ses potentialités, Il progresse de manière spectaculaire, à telle enseigne que le manager du club lui propose d’intègrer l’équipe. Mais, lorsque Léo apprend que Vincent va partir, il se « referme dans sa bulle » et, après une crise terrible, il est interné dans un asile psychiatrique. Vincent, qui a enfin compris le lien qui le reliait à son neveu, fait des pieds et des mains pour l’en sortir et le ramener avec lui et peu à peu, il se rapproche de lui et abandonne son projet de départ pour se consacrer entièrement à Léo.


Mon opinion sur ce film


J’avais vu la bande annonce de ce film lors d’une séance précédente et, on intérêt pour le syndrome d’autisme Asperger aidant, je m’étais promis d’y aller. Je n’ai pas été déçu. C’est un film magnifique, même si certaines situations sont un peu simplistes. Le jeune acteur (Max Baissette de Malglaive) est tout simplement époustouflant dans le rôle de ce jeune autiste Asperger (qui est, pour lui, un rôle de composition) et Arnaud Ducret, même s’il aurait dû mettre un peu moins d’excès dans son rôle de macho intégral, pas mal non plus. Comme les autres spectateurs, pour une fois assez nombreux, j’ai ressenti une certaine frustration lorsque le film, assez court (1.39 H) s’est terminé car, bien que tout ait été dit, on aurait aimé une conclusion un peu moins abrupte. Pari gagné pour les acteurs et les réalisateurs qui ont traité avec finesse un sujet si mal pris en compte dans notre société (en particulier en France, très mal classé au niveau mondial).

Créée

le 4 juin 2018

Critique lue 531 fois

Roland Comte

Écrit par

Critique lue 531 fois

D'autres avis sur Monsieur-je-sais-tout

Monsieur-je-sais-tout
Cyprien_P-L
6

Au-delà d'un regard

Souffrant du syndrôme de ces belles histoires de rencontres qui se finissent toujours bien, "Monsieur-j-sais-tout" est typiquement le genre de films qui tient debout grâce à ses personnages. Car...

le 16 mai 2018

9 j'aime

Monsieur-je-sais-tout
270345
7

Le gamin TGV

En général, j'évite ce genre de film qui met en scène un autiste, ou quelqu'un victime d'un problème grave de santé. Ici un autiste. "Se faire du blé" sur le dos d'un malheureux agtteint de maladie...

le 23 févr. 2023

3 j'aime

2

Monsieur-je-sais-tout
Boubakar
5

La différence, ça rapproche.

Objectivement, Monsieur-je-sais-tout est un film inattaquable, plein de bons sentiments, et qui traite au fond d'un sujet grave ; l'autisme Asperger. C'est le mal dont est atteint le jeune neveu d'un...

le 30 déc. 2018

3 j'aime

1

Du même critique

Sibyl
Roland_Comte
4

Brouillon et nombriliste

Sibyl (Virginie Efira), psychothérapeute, décide d’arrêter l’exercice de sa profession pour revenir à sa première passion : l'écriture. Néanmoins, alors qu’elle a annoncé à ses patients qu’elle...

le 26 mai 2019

11 j'aime

6

Les Enfants de Timpelbach
Roland_Comte
8

La république des enfants

Les critiques des revues ou des sites spécialisés sur le cinéma n’ont généralement pas épargné ce film, sans doute trop atypique pour eux, mais cela ne saurait me surprendre tant ils adorent pouvoir...

le 11 nov. 2023

9 j'aime

Et au milieu coule une rivière
Roland_Comte
9

Ne croyez pas qu'un film sur la pêche à la mouche soit forcément ennuyeux;

L'action se déroule dans le Montana, au début du XXème siècle. Le film est fidèle au livre, en grande partie autobiographique, de Norman Maclean : nés dans une famille presbytérienne du Montana, deux...

le 19 déc. 2014

8 j'aime