« The Sun is God »
Face au génie de Turner dont les toiles sont à elles seules des mondes s’affranchissant de toute parole (qu’on en prenne pour preuve le regard satirique posé sur les tentatives de Ruskin, critique...
le 29 déc. 2014
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Personne ne contestera le talent de peintre de J.M.W. Turner, personne ne contestera le talent d'acteur de Timothy Spall et personne ne contestera non plus la beauté de la mise en scène de Mike Leigh qui s'évertue à transformer certains de ses plans en véritables peintures vivantes. Cependant, les qualités de ce "Mr. Turner" s'arrêtent là. Si voir la vie du peintre sous nos yeux n'est pas dénué d'intérêt, le film tourne rapidement en rond. Succession de scènes lentes qui en disent parfois long sur le personnage et qui parfois ne racontent rien, le scénario est beaucoup trop laborieux pour que l'on puisse y adhérer complètement. La faute en grande partie au fait que Turner nous apparaît comme un personnage difficile à comprendre, peu aimable, peu expressif et donc peu attachant. Dès lors, il nous importe peu qu'il vive une histoire d'amour ou qu'il meurt d'une maladie et d'ailleurs on en vient à souhaiter que sa mort arrive trois quarts d'heure avant la fin tant voir le film est un supplice. Certes la mise en scène est parfois très belle et Spall s'est investi dans le rôle mais il en faudra plus pour retenir notre attention.
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le 4 oct. 2015
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