Attention au lecteur averti, j'utilise des éléments du récit, je vous conseille par conséquent de voir le film en question avant de vous jeter sur ma critique. Bonne lecture au passage.

"J’appris que, juste en dessous de la surface, il y a un autre monde, et puis encore différent monde lorsque vous creusez plus profondément. Je le savais quand j’étais gamin, mais je ne pouvais pas en trouver la preuve. C’était juste comme un pressentiment. Il y a de la bonté dans le ciel et les fleurs, mais une autre force, une douleur sauvage et décadente, accompagne également le tout.", David Lynch

David Lynch est un réalisateur que j'ai eu dû mal à accepter comme un maître du septième art. Son style de réalisation ou sa manière de raconter une histoire est en constante évolution, tout en gardant un fil conducteur, un port d'attache qu'est l'envie d'expliquer les fractures que provoquent un rêve qu'on essaie de rationnaliser. Etant attaché à un récit plus classique mêlé de sensation étrange qui me remettait en question moralement avec Elephant Man (Ce film étant la parfaite continuité des thèmes du Freaks de Tod Browning), j'avais l'impression qu'il s'était perdu dans une écriture trop énigmatique, rendant son œuvre superficielle, mais en ayant vu par la suite Blue Velvet qui renforce les thèmes ou les gimmicks Lynchien, puis enfin Lost Highway qui propose un récit en deux histoires qui n'en font en réalité plus qu'une, je pus comprendre mon erreur dans mon appréciation pour Mulholland Drive, qui était bien plus profond que je ne le croyais, et qui est d'une grande importance pour comprendre son cinéma. Par conséquent, cette critique sera en quelque sorte une lettre d'excuse pour un film que j'ai bien mal jugé, regorgeant de détails, et surtout d'une passion de la part de David Lynch pour le théâtre, le septième art, et enfin l'illusion. Il va déstructurer le récit pour en proposer une critique acerbe sur les dérives d'Hollywood, et surtout, Lynch va manipuler la position du spectateur dans une errance en plein milieu de Los Angeles, traversant indirectement son Histoire par le cheminement du rêve, du fantasme, du cauchemar, et du va et vient entre passé et présent. Chaque image est une porte d'entrée vers l'abstraction, teintée de fantasme et d'angoisse, qui nous rapproche de la réalité. L'histoire se concentre sur deux personnages féminins, Betty interprétée par Naomi Watts, jeune actrice qui rêve d'Hollywood, et Rita par Laura Harring, figure Lynchienne, femme mystérieuse tourmentée et désabusée mais n'ayant plus de souvenirs de ce qu'elle était. La traversée du film se fera autour de plusieurs personnages, notamment Adam Kesher joué par Justin Theroux, réalisateur important qui doit faire face aux magouilles d'Hollywood, lui imposant une actrice Camilla Rhodes.

Dans un premier temps, Mulholland Drive semble concentrer toutes les obsessions de David Lynch qui vont nous amener à douter du monde retranscrit, en s'affirmant que ce n'est absolument pas la réalité. Les premières séquences nous le font sous-entendre avec la démultiplication des danseurs sous la forme d'ombre ou d'aperçu direct, le fond violet évoquant soit un rêve ou encore un secret, le flash de lumière sur le sourire de deux vieillards et de Betty, et surtout le bruit de respiration avec un point de vue subjectif d'un personnage dont on ne connait pas encore l'identité, mais nous permettant d'entrer dans le récit, en plongeant le spectateur dans l'obscurité au travers d'un drap rouge, nous amenant sur la route de Mulholland Drive. A la manière de Stanley Kubrick, David Lynch construit et déconstruit l'esprit humain par la route tortueuse, les couloirs droits, les plans aériens sur la ville, et aussi les mouvements de caméra donnant l'impression de flottaison chez le spectateur. Ce dernier point révèle en nous une envie de savoir ce qu'il y a en dessous de cette ville, et David Lynch va impliquer des motifs qui vont renforcer ce rêve. Par exemple, la communication se fait généralement par le téléphone, où au départ nous pensions que la tentative de meurtre de Rita, venait de la mafia d'Hollywood, mais la lampe rouge en abat jour nous sous-entend que quelque chose se terre, provenant au final d'un autre personnage dans la seconde partie, se dédouanant de cette responsabilité. La couleur rouge va avoir une importance, revenant dans le club "Silencio", dévoilant l'illusion de Betty au travers de figures surréalistes, d'une ambiance angoissante, de la découverte qu'on rêve et que notre conscience ne supporte pas cette éventualité. Par ailleurs, ce mystère va être associé à une pigmentation bleue, qui apparaît furtivement dans la salle mystérieuse, ou encore dans le club en envahissant le lieu, et la chevelure de la femme mystérieuse assise, et dominant l'environnement. Ce bleu va être déprimant, associant le rêve à la tromperie, et une oppression grandissante. Par ailleurs, avant de rentrer à l'intérieur, le mouvement de travelling avant en caméra portée, est placé en face du club "Silencio" où la tonalité bleue envahit l'entièreté du champ. Or le dévoilement de ce qu'il y a au-delà du rideau, va être la vérité qui est associée à la fumée chez Lynch, où on pourrait parler d'une disparition de tous trucages. Grâce au travail du chef opérateur Peter Deming, David Lynch a su rendre ces images comme une suspension du temps, mais également le balancement entre la clarté et la noirceur des couleurs et de la lumière permet de révéler, de cacher, de rêver, ou de peser sur la conscience des personnages.

Ainsi tous les choix de mises en scènes, allant du décor à la lumière, vont déterminer la pensée de Betty, et de la même occasion le récit qui montre la complexité de l'esprit humain. La première partie nous présente l'héroïne comme sûr d'elle, insouciante, et expérimentée malgré son peu d'expérience dans le cinéma. Sauf à un seul moment, la rencontre entre elle et le réalisateur Adam Kesher nous la montre comme effrayée, enfermée dans ce plateau, étant donné qu'elle est l'une des rares à posséder une couleur claire, et l'intensité du regard entre les deux peut renforcer cette peur, mais également un autre point qu'on va développer un peu plus tard. Cette vision de "l'American Way of life" est prouvée lorsqu'elle va faire son audition, montrant que ce n'est plus l'acteur expérimenté qui domine la scène, mais que c'est bien elle par la maîtrise des gestes, et de ses expressions, qui va mener son propre récit, contrastant au premier essaie avec Rita, et constatant que les dialogues sont mauvais, mais qui vont devenir tangibles. Ainsi, le choix de Naomi Watts me semble désormais évident, étant donné qu'on a l'impression qu'elle va réussir constamment, et c'est ça qui va nous amener à douter du personnage et de ce qu'elle vit. Le basculement va se faire à partir du moment où elle va façonner Rita, symbole de la déchéance de l'"American Way of life", et comportant les caractères opposés de Betty, lui imposant une perruque blonde. Ce geste donne l'impression de dualité chez Betty, qui est sous-entendue par l'effet d'accumulation de l'image lors du ralenti après avoir découvert le corps. Rita pourrait être une seconde personnalité de Betty. Certes, la seconde partie nous montre que les rôles sont échangés, que en réalité Rita est Camilla Rhodes, celle qui va avoir le rôle convoité par Diane, qui a été Betty dans le rêve. Pourtant, cette seconde partie ne semble pas réel. Rien que la boîte bleue, ou l'embrassade entre Camilla Rhodes du rêve, et celle de la réalité, nous indique toujours que nous sommes dans le subconscient de Diane. Ce qui est intéressant dans le récit de Mulholland Drive, c'est que tout comme Lost Highway, nous passons entre passé et présent, entre une identité et une autre qui se révèle être probablement une seule et même identité. La scène d'audition pour L'Histoire de Sylvia North paraît absurde par le simple fait qu'une audition ne devrait pas faire appel à plusieurs membres de l'équipe, à moins que nous sommes dans un instant déjà vécu par le personnage. La répétition qu'elle voulait le rôle, qu'elle était prête à tout, est présente dans une ligne de dialogue par la première interprète du rôle, avant qu'apparaisse Camilla Rhodes. Par ailleurs, pourquoi avoir peur de Adam Kesher qui est ridiculisé par la mafia, par sa femme, par l'amant de sa femme, si en réalité cette scène qui nous est dévoilée comme un rêve est en réalité un moment vécu par Diane. Cette dernière se venge de Adam Kesher qui va se marier avec Camilla Rhodes, en le mettant dans une posture de faiblesse grâce à son subconscient. Ainsi, on pourrait se dire que Camilla Rhodes du rêve reste toujours Camilla Rhodes, par plusieurs indices, déjà par le costume qu'elle porte à ce moment-là, en perle qui est retrouvé au début dans la scène d'enquête de l'accident, qui pourrait être une représentation de ce que croit avoir commis Diane dans la réalité. Egalement, on pourrait rajouter lorsqu'elle embrasse Rita dans la deuxième partie, qui semble être ailleurs, ou en tout cas pas être à sa place, s'en allant sans donner son nom dans cette partie. Cela paraît anodin, mais selon moi, ce moment a une importance dans cette insistance, étant donné que cet échange sous-entend une union ou une relation amoureuse gâchée par une puissance plus haute (Sachant qu'on est probablement encore dans le rêve de Diane, et que Rita soit Camilla Rhodes dans la partie réelle est une seconde personnalité de Diane). La scène d'audition recèle encore des secrets, particulièrement le plan poitrine sur Camilla Rhodes, dont l'esthétique semble se détacher du reste de la première partie, plus sombre par rapport au reste du rêve de Diane. Cette robe et ces lèvres roses contrastant avec les zones d'ombre du plan, et aussi l'intensité du regard de l'actrice nous tendent à dire que c'est bien la réelle Camilla Rhodes, par le fait que les visages que nous ne revoyions pas dans la seconde partie, sont soit des inventions de l'esprit de Diane, soit des personnages existants dans sa vraie vie qui ont juste un autre rôle dans la partie du rêve (Exemple avec le réalisateur Bob Brooker qui est en réalité le réalisateur de L'Histoire de Sylvia North ). C'est la seule que nous pouvons revoir dans la seconde partie. Le récit de Mulholland Drive est assez mystérieux pour éviter que malgré les nombreuses analyses existantes sur ce film, et aussi les nombreuses réponses aux indices donnés par David Lynch, nous n'avons pas la réponse sur la réalité qu'a vécu Diane, nous laissant juste avec un personnage brisé psychologiquement, et moralement. Sa folie va être représentée par deux éléments. Tout d'abord, les deux vieilles personnes souriant étrangement, et étant présent lors de la récompense de Diane pour un concours de danse, pourraient être ses proches parents, permettant par la même occasion de symboliser la bonne conscience de Diane. Ensuite pour représenter sa culpabilité et sa perte d'espoir en ses rêves, l'apparition du monstre justifierait la scène du restaurant Winkies, étant donné que le personnage qui meurt d'une crise cardiaque serait la naïveté de Diane lorsqu'elle rentre dans le système Hollywoodien. Angelo Baladamenti a parfaitement compris cette errance de l'esprit, où le thème principal renforce le mystère et le voyage de Diane dans son rêve.

En plus de traiter de "l'American Way of life", David Lynch va aussi s'en prendre à Hollywood, au travers d'indices, de personnages, ou encore de mise en scène. Dès sa création, Hollywood est fasciné par sa propre image, en réalisant des productions consacrées notamment au rêve des protagonistes de devenir célèbre par leurs propres capacités, façonnant les studios comme un lieu de rêve. Néanmoins, comme le montreront de nombreux films, Hollywood est surtout associé à un système qui écrase, où le protagoniste va vite devoir faire face aux obstacles de la production. C'est assez logique que cela est abordé par David Lynch, ayant dû faire face à sa pire expérience de tournage avec Dune. Or cela existait déjà dès les années 1930, puisque de nombreux scénaristes sont embauchés, non pas pour leurs idées, mais pour leurs productivités. Francis Scott Fitzgerald, auteur de Gatsby le Magnifique, a vu de nombreuses fois ses scénarios réécrits, ou encore son absence dans les crédits de certains longs-métrages. Ensuite vient la figure du star-system, que Mulholland Drive aborde à la fois ceux des années 1950 avec la tante Ruth qui a été une célèbre actrice, ou encore Rita Hayworth ( Célèbre actrice pour La Dame de Shanghaï de Orson Welles ou le film cité par Lynch Gilda de Charles Vidor) issue de l'âge d'or d'Hollywood, qui a subi malheureusement de nombreux problèmes personnels. Cette dernière a été toute sa vie manipulé par son père, par la production américaine et par les multiples personnes qu'elle a rencontré sans obtenir une vie stable, utilisant son image à leurs profits. Ainsi, on comprend mieux la raison du choix du nom de Rita, puisque tout comme la vraie, le personnage ne sait plus qui elle est, perdant toute son identité après avoir été menacé sur la route de Mulholland Drive. Par ailleurs, après l'accident lorsqu'elle sort de la voiture, d'après Laura Harring, David Lynch, fonctionnant souvent par métaphore pour ses acteurs, lui a demandé de marcher à la manière "d'une poupée cassée", qui est assez intelligent pour opposer à la vision idéalisée de Betty. Par ailleurs, cette dernière va devoir aussi supporter la pression de ce système, et cela se remarque avec l'audition de Betty, que j'ai toujours trouvé étrange pour son insistance ou pour le changement radical de ton. L'acteur qui interprète le rôle principal procure ce sentiment de malaise, l'obligeant pour la scène de rester proche de lui, corps à corps, et l'interprétation de Naomi Watts renforce cette idée par son visage, étant oppressée par l'intérieur du cadre. Le personnage de Camilla Rhodes possède sans doute un lien aussi sur les thèmes autour du système hollywoodien, que ce soit le raccourci proposé à Diane pour accéder au succès, ou encore la présence du cowboy qui décide ce qui doit être fait, et qui est présent aussi à la fête, représentant toujours la présence d'Hollywood. Après tout, les plus gros succès des débuts de la production américaine, étaient des westerns pour certains. Probablement, Mulholland Drive aborde les faces les plus horribles d'Hollywood, et certaines personnes ont su analyser les séquences mieux que moi pour étayer ce lien. Quoiqu'il advienne, David Lynch offre une vision passionnée pour le vieux Hollywood, mais également amère pour ce que cette production a continué de faire l'amenant à ce qu'elle est aujourd'hui.

Pour conclure, Mulholland Drive a finalement pu devenir avec beaucoup de difficulté, un chef d'œuvre, non pas personnel mais plutôt universel. Malgré le fait que je pense légèrement que le film aurait peut-être dû être une série comme cela a été à la base pour mieux développer certains éléments, une autre partie de mes pensées se dit plutôt que heureusement que David Lynch a juste pu le faire, peu importe le format, et que donc c'est déjà un miracle que le film a vu le jour. De même, la construction du récit ou de la mise en scène est suffisante, parce qu'encore aujourd'hui, nous ne pouvons pas établir avec certitude ce que le film nous raconte, que cela est toujours sujet à interprétation, et cela va durer pendant un moment. Lynch a su se remémorer de ses influences pour offrir une œuvre qui se démarque de ses prédécesseurs. Si on parle des films traitant de la magie d'Hollywood disparue, deux films viennent instinctivement. Premièrement, Boulevard du Crépuscule de Billy Wilder est une œuvre horriblement juste dans sa manière de réaliser et conter le vieillissement au travers du système Hollywoodien, laissant de côté les succès passés. La manière de traiter les mensonges d'Hollywood semble avoir influencer Lynch, le citant souvent comme l'un de ses films préférés. Par ailleurs, le fait que l'actrice jouée par Gloria Swanson érige en quelque sorte une sépulture en son nom, regardant ses grands succès, ou encore la séquence de fin avec la folie du regard du personnage, où tout comme Betty, elle va se réfugier dans l'illusion du cinéma. Ensuite, on pourrait citer Qu'est-il arrivé à Baby Jane de Robert Aldrich, qui aborde la jalousie d'une sœur ayant perdu son succès enfant, envers une autre qui a connu celui du cinéma. Or cette jalousie nourrit le film d'une ambiance glauque, et malfaisante, montrant ce que le chemin de la gloire peut produire de pire. Or on pourrait se dire que la figure de la poupée blessée se retrouve aussi dans le personnage de Rita chez Lynch. Deux autres films peuvent également venir en tête, n'abordant pas Hollywood, mais plutôt la construction mentale de leurs personnages. Vertigo ou Sueurs Froides d'Alfred Hitchcock semble évident à cause de l'obsession d'un personnage à imaginer de revoir un mort, reconstruisant tous les moments clés et toutes les caractéristiques de l'être aimé, offrant lui aussi un mystère. Cette perte d'identité chez le personnage va être aussi l'enjeu de l'autre influence de Mulholland Drive, Persona de Bergman jouant sur la déconstruction ou l'échange d'identité pour parvenir à une sensation étrange à la fin. Enfin, tous les films qu'on a listé aborde plus ou moins l'illusion du personnage, et surtout l'illusion du cinéma. Or la meilleure scène de Mulholland Drive, le club "Silencio" est le point culminent du film, avouant qu'il est illusion, d'abord sonore, puis visuelle, et enfin émotionnelle. L'enchaînement d'interaction offre une impression que Federico Fellini aurait sans doute affirmer que c'est la meilleure évolution de Huit et Demi, où tout comme lui, Lynch avouant aux spectateurs la superficialité de son récit, va leurs démontrer en revanche qu'ils seront tout autant traumatiser. La chanson de cette femme espagnole semblant s'effondrer par les propres sentiments des paroles qu'elle chante, nous émerveille sans pour autant qu'on comprenne. Tout comme Betty découvrant la fragilité de son rêve, le spectateur va ressentir ce sentiment en finissant le long-métrage, au moment pile où le rêve est fini. Par conséquent, Mulholland Drive est comme cette boîte bleue recelant des mystères, et étant une voie vers une aspiration profonde qui nous submerge, où nous finissons par remercier David Lynch pour ce qu'il nous procure.

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le 11 août 2021

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