Comment c’est bien
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Mutafukaz a au premier abord tout pour séduire : issu d'une collaboration franco-japonaise, l'animation est chouette, les décors vraiment soignés, le casting voix est sympathique. Mais... mais on n'y croit pas. Le cast est mou (Orelsan a perpétuellement l'air stone), les dialogues sonnent faux, les vannes tombent à l'eau, et surtout le scénario est a pleurer de banalité. J'ai honnêtement failli rire pendant le climax du film tellement les dialogues étaient éculés, j'avais l'impression d'être devant une parodie.
Lino et Vinz se retrouvent embarqués dans une aventure plus cliché que jamais, avec une machination menée par un grand méchaaaant, dans une grand salle de méchant, et des machines de méchant, et plein d'hommes en noir. Ils s'en tirent comme ils y sont arrivés : sans trop savoir pourquoi.
Evidemment, le seul personnage féminin est également : TOTALEMENT PASSIVE ; bonne ; traitresse ; coup de foudre de Lino. Elle n'a pas de vraie motivation pour trahir, et Lino n'a pas non plus de vraie raison pour l'apprécier vu qu'ils ne se sont jamais parlé, mais bon, faut que le scénario avance hein. Je n'aurais pas reproché au film sa misogynie latente (fan service, absence de perso féminins) s'il n'essayait pas en plus de nous faire croire à la fin qu'il est feminist-friendly ("Ouiiii c'est grâce à toi que je m'en suis sorti Luna, et tu sais maintenant on a une femme présidente peut être que la ville va aller mieux")
Mention spéciale aux cafards, ils sont choupi. La bande son est chouette aussi. En bref, un film assez oubliable, et surtout décevant par rapport aux attentes, même si divertissant !
Créée
le 21 juil. 2018
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