My beautiful boy conte l’histoire de Nic Sheff, jeune américain de 18 ans, toxicomane, et comment son père David lutte pour sauver son fils.
Pour aller droit au but, ce film m’a bouleversée. Timothée Chalamet m’a entièrement bouleversée. Son talent,sa capacité à jouer, à modifier son comportement, à complément adopter son personnage est hallucinante, et, en l’occurrence, bouleversante.Je retrouve ce talent chez Steve Carell, étonnant dans un registre bien différent de son jeu habituel, très juste, transpirant la détresse, le poids de la situation de son fils.
Tiré d’une histoire vraie, le scénario est aussi un des facteurs faisant de ce film un grand film. Il nous traîne de tous les côtés. On en devient complètement perdus, la guérison de Nic devenant inconcevable. Il illustre assez justement un parcours réel, sinueux, difficile, très long.
La photographie est, quant à elle, efficace. San Francisco mît à l’honneur, les moments sombres sont mit en valeur, bien appuyés, et les moments agréables, heureux, débordent de simplicité, de luminosité.
Je conclurai donc en disant que My beautiful boy est efficace dans le message qu’il veut faire passer, ça c’est sur. Tous les moyens sont à leurs maximums, le film nous touche droit au cœur, mes larmes n’ayant pas arrêtées de couler.