Ne te retourne pas : Jeanne est écrivain, et elle décide de faire un roman autobiographique. Rejeté par son éditeur, elle commence à avoir des sensations désagréables, le sentiment que tout change autour d'elle, que sont entourage complote dans son dos. Jusqu'au moment où ses proches n'ont plus le même visage...
Et l'idée de départ, ainsi que la première demi-heure pourrait annoncer un film angoissant, bien foutu - quoi que moyennement interprété - et flippant.
Il s'avère qu'assez rapidement ça tourne en rond, les longueurs s'accumulent. On tombe dans une histoire sortie d'un chapeau usé, et le patos n'est pas loin derrière. Et le côté "cinéma de genre" annoncé dans la première partie du film se dissipe et s'éloigne au grand galop.
Dommage, car les morphings avec les visages de Marceau et Bellucci sont assez bien fait et troublants.
La chute du film et sa réalisation bancale en font finalement une soupe navets/somnifères.