Très habile dans le registre de la comédie, la Bande à Fifi s’attaque ici à une adaptation risquée, celle du célèbre manga connu pour beaucoup dans le Club Dorothée : NICKY LARSON.
Adapter une œuvre (que ce soit un livre, une série, un jeu vidéo, un comics ou un manga) demeure quelque chose d’extrêmement complexe, dans la mesure où il faut à la fois satisfaire les fans de l’œuvre originale mais aussi attirer ceux qui ne la connaissent pas ou très peu.
N’ayant jamais lu le manga ni regardé l’animé, je fais partie de la seconde catégorie, à savoir ceux qui découvrent le film avec un regard neutre.
D’un regard neutre, le film est vraiment bon, alternant scènes d’action et gags bien barrés. L’idée du Parfum de Cupidon offre à la trame scenaristique un mélange de consistance, d’intensité et d’humour plutôt accrocheur.
L’image de détective hors-pair très obsédé par la gente féminine est bien mise en avant dans l’interprétation de Philippe Lacheau, sans jamais rentrer dans la lourdeur ou la vulgarité. Sa relation avec Laura apporte ce cocktail d’humour et de romance toujours dans la légèreté.
Les personnages de Gilbert Skippy et de Poncho, incarnés respectivement par Julien Arruti et Tarek Boudali s’inscrivent parfaitement dans le scénario, lui apportant son lot de situations embarrassantes mais terriblement drôles.
Après Alibi.com, Didier Bourdon revient pour la seconde fois aux côtés de la Bande, livrant une nouvelle prestation de qualité.
A noter le bel hommage à l’anime avec la présence de Jean-Paul Cesari, chanteur de la célèbre musique française.
La Bande à Fifi convainc à nouveau !