Turbulence à 30.000 pieds

Bon OK elle était facile cette entrée en matière en mémoire à un film plus vieux sur le même sujet. Sujet d'ailleurs maintes fois portée à l'écran, le piratage aérien ayant fait les beaux jours d'un genre arrivé sans doute à saturation.

Ici la carte maitresse c'est Liam Neeson habitué au films de bastons et d'actions en tous genres qui incarne ici un Marshall contrôleur aérien brisé par la vie, alcoolique et qui fait son boulot plus par habitude que par réelle conviction.

Pourtant dès le début du vol, le pirate fantôme saura réveiller sa hargne, pugnacité, sa combativité et son altruisme, lui qui n'a plus rien à perdre, il a enfin une raison de prouver qu'il n'est plus le looser minable non seulement aux passagers de l'avion qui doute de lui mais aussi à ses supérieurs qui le prenne pour un guignol imbibé.

Epaulé par un casting féminin qui assure un sacré job (Julianne Moore en rousse incendiaire) et Michelle Dockery (en Hôtesse dévouée et énergique) on passe un sacré bon moment de tension en suivant cette histoire de détournement d'avion avec un meurtre de passager programmé toutes les 20 minutes. Le pirate est là dans l'avion mais difficile de savoir qui tant les fils de l'intrigue s'emmêle pour notre plus grand plaisir

Bref, Neeson assure encore le spectacle dans un film certes plein de clichés et qui ne renouvelle pas le genre mais dont le suspens maitrisé par Jaume Collet-Serra se regarde entre frissons, angoisse et tension pour un dénouement assez impressionnant.