8 ans après Les Petits Mouchoirs... la suite.
La curiosité me pousse à aller voir la suite des aventures de la bande au ronchon Max formidable Cluzet sous l'oeil précis de Guillaume Canet.
J'avais à l'époque peu compris l'engouement suscité par les Petits Mouchoirs quand je l'avais vu au multiplexe du coin et jamais n'avais cherché à le revoir pour mieux comprendre, tant il y a de bijoux de films et même, de films tout court. Mais bon, j'ai toujours eu un petit faible pour Canet même si moins depuis ses délires de Rock N Roll et puis le casting demeure aussi alléchant même si Cotillard est trop énervante. Et puis Laffite excellent, Magimel touchant, Arbillot désarmante... Mais Cluzet, excellent de vérité et de fatalisme.
J'ai l'impression qu'il y a deux lectures à ce film comme il a pu y en avoir pour les Petits Mouchoirs.
Le film de potes en vacances et les histoires des uns et des autres en apparence sans grande importance...
La crise existentielle des uns et des autres et surtout des uns... le pétage de cable comme on dit à un moment de sa vie, illustré ici à l'arrivée des 60 ans pour Cluzet-Max qui fait le point sur tous ses échecs, qui n'a pas revu ses amis depuis trois ans, et pour lequel le souvenir de Ludo Dujardin est toujours bien présent également... et qui veut vendre la fameuse maison de vacances, en loucedé sans prévenir personne et encore moins la femme dont il va divorcer, Bonneton.
Bref, compliqué.
Et la salle rit et rit et je ne saisis pas alors pourquoi elle rit. Un humour un peu lourd pour attirer plus de monde peut-être ? Alors que Cluzet s'effondre et est criant de tristesse et d'authenticité ?
Et peu à peu les uns se recousent avec les autres et trouvent une autre force pour avancer avec les béquilles et les platres des uns et des autres, et leurs inquiétudes étant au fond bien matérielles...