Numéro quatre par Lucy Greene
J'avais prévu d'être déçue pour ce film. Mais genre, vraiment déçue. Primo, parce que j'adore l'acteur principal, découvert dans Stormbreaker (ouais, les blondinets aux yeux bleus ça devient de plus en plus mon style. Ça tombe bien, mon homme correspond à ces critères). Ensuite parce que, j'avais lu le livre. Et qu'il est génial.
Je suis donc allée voir ce film avec une véritable attente, une vision prédéfinie du film, un besoin de voir certaines scènes et pas d'autres, et surtout, je voulais une 'vraie' numéro 6. Parce qu'elle est quand même THE personnage du livre, qu'elle a un charisme fou et que si elle était loupée dans le film, franchement ça m'aurait mit les nerfs.
Profitant du beau temps, mon grounain et moi sommes donc allés au cinéma dimanche dernier (oui, certains profitent du soleil, nous on profite de la clim' et alors ?). Installés dans un coin du ciné, un nestea entre les mains, le film a débuté sur la mort de numéro 3.
Les scènes, celles que j'attendais, ce sont enchaînées avec brio. Bon, le scénar' n'est pas celui de l'année, mais ça tient la route. Je m'attendais franchement à bien pire que ça (surtout de la part des réalisateurs de la série la plus longue et la plus ennuyante de l'histoire des séries : smallville). Un petit bémol cependant : le final est un peu court. J'aurais aimé voir plus d'action, et surtout que nos deux super héros se montrent à la hauteur du livre.
Il manquait aussi toute une partie du livre, celle qui raconte l'histoire de la planète, sa destruction, l'invasion des Mog'. J'aurais bien vu le film commencer dessus, puis retrouver un des 'vilains' de l'histoire devant la hutte perdue de Trois. Mais bon, je pinaille.
J'ai tout de même trouvé le film long à démarrer, et la belle et tendre de 4 totalement inutile et cruche. Elle était beaucoup plus forte dans le livre. Autant on l'aime dans le rôle de la pompom girl de Glee, autant là, c'était foiré.
J'ai découvert, avec plaisir, Timothy Olyphant, qui joue Henry, le protecteur. Il a du potentiel, et je pense regarder par curiosité ce qu'il a fait dans d'autres films.
Passons à Six maintenant, jouée par Teresa Palmer dont je suis la filmographie sans m'en rendre compte depuis quelques temps. Elle me fait penser à un certain monsieur Deep : elle sait s'intégrer dans la peau de son personnage avec une facilité déconcertante. Elle me semble capable d'assurer tous les rôles, et de se 'transformer' pour ça. Je ne l'avais même pas reconnue avant d'aller voir sur allociné qui jouait ce personnage. Et ça, j'aime.
La bande son ne m'a pas vraiment laissé un souvenir particulier, j'en déduis donc qu'elle était adaptée aux situations, un décalage m'aurait marqué, une bande son exceptionnelle aussi.
Ma note : 14/20