Un essai érotico-poétique.

Cette critique englobe tant le premier opus que le second, les deux étant un seul et unique film.
Je n'ai aucune culture cinématographique particulière, mais cette oeuvre est celle qui a engendré mon inscription ; elle mérite d'être partagée, critiquée et encouragée. Nymphomaniac est un essai cinématographique aux allures moralistes qui traite tant de sexisme, de paraphilies que de notre société. Une certaine critique s'y dessine, des morales sont tenues et il faut épier chaque minute de cet ébat visuel jusqu'au dernier acte pour en apprécier toute l'essence, en retirer toute l'exaltation intellectuelle.
Au-delà des réflexions dont ils accouchent, ces deux films sont teintés d'un esthétisme visuelle dénudé mais qui sied parfaitement à ce qu'ils racontent et ils gémissent une certaine poétique dans le choix des musiques ainsi que des métaphores qui, vous le verrez — du moins j'espère —, jonchent les élucubrations de Lars Von Trier.
Prenez votre pied durant près de cinq heures ; regardez Nymphomaniac.