Oblivion par François Pellissier
Un film très sympathique. Je savais pas du tout à quoi m'attendre malgré les bandes-annonces et les nombreux articles lus dans la presses spécialisée. Ça fait plaisir d'encore pouvoir être surpris par un film !
A préciser avant de commencer : il ne s'agit pas d'un film de Science-Fiction grand public. Il ne faut pas avoir peur de ne pas tout comprendre dès le début : les explications n'arrivent que dans le dernier quart du film. Et ces explications peuvent nécessiter de connaître un peu le genre. De plus, ils ne misent pas sur le grand spectacle. Il y a beaucoup de scènes "contemplatives", de routines d'une vie au planning millimétré voir militaire.
Bon, pas trop fan du tout début, avec le héros qui narre la passé pour nous mettre en situation. Je sais que ce n'est pas toujours simple à présenter mais j'ai déjà vu mieux.
Heureusement, la suite relève rapidement le niveau. On se prend rapidement de sympathie pour ce duo qui offre des années de leur vie pour prendre soin des machines qui doivent sauver l'humanité, attendant avec une certaine impatience que leurs 3 années de service se termine (ce qui rappelle Moon).
J'ai beaucoup aimé la mise en images de ce monde post-apocalyptique, avec cette Terre désertique parsemée des restes d'icônes de l'architecture de l'État de New-York. On ressent parfaitement l'atmosphère dans laquelle vivent les personnages, entre leur isolement tout en haut de cette tour ou au milieu du désert.
En parlant de level design, on ressent bien la patte de Daniel Simon. Le design tout en rondeur du vaisseau utilisé durant le film fait énormément penser aux motos de Tron l'Héritage.