Après la déception Scorsese, Sofia Coppola signe également avec une plateforme, et c'est également un échec total. Question de budget ? De temps ? De rien-à-foutrisme ? Toujours est-il que les dites plateformes semblent pourrir le talent des réalisateurs qu'elles recrutent.
Ce film consiste en un enchainement de platitudes, de scènes aussi palpitantes qu'un documentaire sur les poissons rouges. Même la réalisation semble bâclée, avec un usage quasi-systématique de champ /contre-champs moches répétant éternellement le même cadrage, sans arrière-plan ni plan de coupe pour leur donner un peu de vie.
Bill Murray se demande visiblement ce qu'il fait là. D'ailleurs, il n'est pas tout à fait là et se contente du strict minimum.
L'histoire par sa banalité abyssale ressemble à une farce et son dénouement à une tarte à la crème outrageusement convenue et attendue.