le goût ça se travaille

Once upon a time in Hollywood était un des films les plus attendus de cet été (année), à juste titre. Le film était omniprésent dans les conversations depuis le début d'année, grâce à un intelligent travail de promotion, une présence prestigieuse dans les grands festivals, une distribution magnifique mais surtout grâce à une mise en scène accessible à tous. Les salles sont pleines et le public très réactif.
Quentin Tarantino, présente un film bien plus subtil que les précédents, ce qui pourrait décevoir un grand nombre de fans. Il faut apprécier l'histoire comme un concours de circonstances entre le big Lebowski et pulp fiction.
En parlant d'histoire, Tarantino fait appel à la curiosité et l'intelligence du spectateur pour le suivre au fil des multiples références qu'il affiche. Un deuxième visionnage peut être pertinent.
La VO semble de mise pour profiter du jeu d'acteur de Léonardo DiCaprio.
Des scènes peuvent paraître un peu longues si on n'apprécie pas les cadrages chers à notre réalisateur comme le plan "banquette arrière".
Le BO qui doit être un atout majeur de ses films est décevante: Elle qui est habituellement incisive, pétillante, inédite, surprenante est aujourd'hui molle et réchauffée (peut-être pour souligner l'état d'esprit des protagonistes sur la première heure et demi??).
La photographie n'est pas magique mais les décors sont fantastiques.
En conclusion: On nous vend ce film comme un grand cru: soit on le boit comme un bon vin soit on travaille pour profiter de toutes les saveurs.

Pour conclure: