Et je n'aime pas trop le caviar. Il est pourtant convenu que l'or noir soit au top de la gastronomie. Et pourtant je ne trouve pas ça dingue; même en prenant le temps de déguster.
J'attendais pour visionner Rashomon d'avoir du temps avant et après, d'être sûr de ne pas être dérangé et d'avoir l'esprit éveillé.
Fasciné par Dersou ouzala, j'attendais mon second Kurosawa avec impatience. Je pense mettre pris une racine, tant mes attentes étaient grandes.
Globalement le travail à la caméra est excellent, toujours placée avec justesse, sublimant même des lieux quelconques.
Le scénario est (pour l'époque) une révolution, une révélation, du génie. Mais à l'instar de Citizen Kane, une analyse profonde, de la philosophie, l'histoire, la psychologie, des métaphores et points de vue, est indispensable pour accepter de noter ce film.
J'accepte donc les bonnes grâces qui lui sont attribuées, car tout ce qui fait avancer le monde doit être respecté.
Je n'ai pas été très sensible à cette œuvre, j'ai rapidement compris l'intrigue, qui constitue le cœur du film, et ainsi accepté tous les angles de caméra et le déplacements. Je ne m'attendais pa particulièrement à un twist, mais considérais que le dénouement arrivait comme un cheveu sur la soupe (bébé + voleur en repentir), je m'attendais à plus de profondeur: le kimono sous l'enfant n'aurait il pas pu être celui de la femme accusée?? Je dis ça pour l'analyse des extrémités de la nature humaine.
Et du coup le foie gras ça se mange sur du pain ou du pain de mie?