Déception que ce énième film de Quentin Tarantino dont on attend toujours le top.
Pour Once upon a time ... in Hollywood, le réalisateur a confié la caméra à Quentin pour un très long hommage nostalgique au cinéma des années 60 et aux westerns en particuliers, les séries TV qui ont bercé notre enfance comme Au nom de la loi par exemple. Ou Mannix, ou bien d’autres.
Leonardo incarne un acteur de western cantonné aux rôles de méchants en train de devenir has been et Brad (excellent) joue sa doublure pour les cascades. Couple d’amis amusés et amusants.
Sage et soigneuse reconstitution des années hippies avec même de faux extraits de films en noir et blanc. On a même droit à plusieurs scènes supposées de la vraie vie, tournées façon western, le film dans le film sur le film.
On sourit un peu, on s’ennuie pas mal.
Tout cela fourmille de références, de citations et de sosies de vedettes de l’époque : Steve McQueen, Jean Seberg, James Stacy, Bruce Lee, ...
Et puis Polanski et Sharon Tate, Charles Manson et sa cohorte de groupies, ... on ne sait pas trop ce que cette autre histoire vient faire là-dedans jusqu’au final où Tarantino reprend la caméra des mains de Quentin et nous donne, une fois encore, ah tout de même, une Histoire revisitée façon Grand Guignol avec de l’hémoglobine partout. On ne peut malheureusement pas s’étendre sur le sujet sans tout vous dévoiler.
Mais ce final a bien du mal à faire passer l’ensemble (2h40 !). Dommage.