Il y’a deux Quentin Tarantino. Le premier, moteur d’un star-system purement américano-centré, prêcheur d’une incessante apologie d’une violence qu’il normalise, film après film. Le second, capable de coups d’éclats, comme Pulp Fiction ou Django, où il met à l’image l’envers d’un décor pour l’un, et où il démêle un pan de l’histoire américaine pour l’autre. C’est davantage le premier Tarantino que j’ai vu, auteur d’un film égoïste : un film sur Hollywood, par un studio hollywoodien et ses incarnations : Brad Pitt et Leonardo Di Caprio. De l’entre-soi, et surtout pas pour tout le monde… La scène finale est scandaleusement immorale.