Tom Hiddelston est l'homme le plus beau qui soit. (mais dans ce film , il est chiant)
Tilda est magnifique : je pourrais disserter des heures sur l'oeuvre d'art que constitue son visage(mais je le ferai autre part).
Ce film est visionnaire...
La décadence de l'homme, l'incompréhension du génie, la mort de l'imagination... Tout ceci est vrai étant donné le rationnalisme excessif dans lequel nous survivons et qui s'accentuera avec l'avènement robotique...
Les scènes sont belles...
SPOILERS :
Cependant, il y a quelques lieux communs qui gâchent l'ensemble à commencer par le vampire gothico-romantique d'Adam... C'est beaucoup trop. Heureusement, Eve illumine un peu ce spectacle mais ça ne suffit pas. Enfin, ces vampires qui se retiennent de saigner les hommes avant l'arrivée de la brebis galeuse d'Ava... Ce n'est pas original ni subversif. Vers la fin, ils succombent à la prédation mais seulement parce qu'ils sont acculés. Où sont les vampires, au sommet de leur puissance sexuelle, en train de dévorer tout ce qui bouge? Dommage, ça manque de sensualité morbide tout ça...
ET puis ce name-dropping, c'est tout ce que je déteste en général, surtout quand c'est un peu gratuit. Laissez les génies du passé où ils sont! Bon, il est vrai que le monde manque de véritables génies créatifs supérieurs mais bon... Ca va revenir... (et laissez Shakespeare tranquille aussi, le coup de l'imposture merci!)
Oui, c'est l'immortalité et la vanité humaine qui intéressent Jarmush (réalisateur américain blanc qui donne de bons rôles aux acteurs noirs français) mais la figure du vampire ne peut se réduire à cela, à mon avis. Sa dimension érotique est ici passée sous silence. Dommage : surtout avec un Hiddelston plus sexy que jamais. Il aurait fallu prendre le Juif errant ou créer une autre créature.
Et puis l'amour, l'amour... Se séparer, se retrouver sans heurts... Ca devrait être comme ça tout le temps. Leur relation est tellement parfaite, et sans niaiserie. Un coeur pour ça. Et 6. Non 5. Je sais pas... A revoir...
En fait , je lui pardonne tous ces défauts. Je viens de lire Médiocratie,et l'époque s'est empêtrée dans une telle médiocrité, sauf pour quelques-uns, qu'il faut de nouveau remercier nos grands hommes à la reconnaissance tardive et à qui nous devons tant (sans pour autant le mériter).
Même si Tom est chiant.