Orphée est un jeune poète brillant (Jean Marais), que combat son jeune rivale Cégeste. Il est amoureux d’Eurydice, belle jeune femme (Marie Déa). Lors d’un combat, Cégeste est fauché par des motocyclistes et Eurydice emportée par la mort, que vient hanter l’artiste au sommet de sa gloire. Or, elle s’avère incarnée par une sorte de princesse apparaissant par le cadre de miroirs ou par sa Rolls noire (Maria Casares). Jalouse, elle a voulu attirer Orphée à lui.
D’après le mythe grec, Jean Cocteau tire une œuvre littéraire et un film métaphysique et esthétique, sur la mort, l’amour et la jalousie, qui s’avèrent aussi riches que beaux.
L’amour, la mort, la jalousie et l’envie intriguent depuis l’Antiquité, de surcroît quand ils viennent s’emmêler. Cette jonction entraîne une série d’interrogations métaphysiques délicates à traiter, si bien qu’elles constituent des questions philosophiques intemporelles. Ce film les traite de manière ouverte, esthétisante et amère, l’allure et l’éloquence des acteur accentuant l’impression et l’effet de gravité des sujets abordés, d’autant plus qu’ils le sont de manière surréaliste, à la manière des légendes anciennes.