Ca commençait pourtant bien, la scène d'exposition qui m'évoquait Eyes Wide Shut était plutôt bonne, on éprouve une certaine harmonie dans ce duo d'acteur. Passé le générique du début, plus rien ne va.
La totalité des personnages sont exécrables, nous avons affaire au cliché des femmes hyper-féminine et conventionnelles des années 2000. Les lèvres qui se pincent devant un beau mâle musclé, le champagne renversé à côté du verre, les cris hystériques à l'annonce du mariage et des enfants, les voix stridentes et les conversations futiles qui tournent autour des mecs, du maquillage, des banalités, et, quelques fois, de la mort du mari de la veuve.
L'image de la femme véhiculée dans ce film est déjà désuète 10 ans plus tard, et on ne peut que s'agacer du comportement de ces personnages.
De même pour les hommes qui sont hyper-sexualisés : ils ne sont même présents que pour ça. Des hommes virils dressés en symbole du désir, et un faire-valoir qui court après le personnage principal qui fait tout pour lui laisser l'espoir.
Nous nous retrouvons par conséquent dans cette tranche de vie parsemée d'évènements sociaux codifiés et hypocrites de toute part, remplis de personnages ordinaires et conventionnels à souhait qui nous ennuient, et l'idée originale du film n'est au final pas autant exploitée qu'elle aurait du l'être.