Palme d'or au Festival de Cannes cette année et toujours en salles après six semaines à l'affiche, Parasite est le film évènement de 2019 avec plus d'un million d'entrées en France.
J'ai dû voir une dizaine de fois la bande-annonce du film et à chaque fois que je la voyais, j'avais encore plus envie de le découvrir.
Construit en plusieurs couches, Parasite est un véritable puzzle qu'on prend un malin plaisir à architecturer, déchiffrer, décortiquer. De bout en bout, on a l'impression d'être inclus dans cette famille et d'être au coeur de l'intrigue.
La puissance du film c'est que tout est mis en oeuvre pour servir le scénario et que chaque élément a un but. Effectivement, rien n'est laissé au hasard et si on pense parfois être maître du jeu, on se rend vite compte que l'histoire est plus complexe qu'elle n'y parait.
D'autre part, ce qui est déroutant mais surtout grisant c'est que les séquences les plus tragiques sont aussi les plus comiques. Ce mixte de tons est exécuté avec soin et confirme l'ingéniosité du script et de la mise en scène.
À la fois inventif et surprenant, film de genre et film social aux multiples rebondissements, il n'est pas difficile de comprendre son succès auprès des critiques et du public.
Pour ma part, ce que je trouve positif c'est que cette popularité poussera peut-être certaines personnes à découvrir le cinéma sud-coréen qui est d'une richesse impressionnante qu'on aurait tort de sous-estimer.
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