Gentil, passengers est gentil, du gentil kikou lol de belle facture, mais malheureusement bien trop plat pour sortir du lot des productions de budget moyen de ce calibre.
Ainsi, il ne faut pas se tromper, c'est avant tout une romance, façon distants, puis rapprochement, puis clash puis réconciliation comme il en existe des centaines.
Vient ensuite le quota humour et bonne humeur, plaisante et souriante.
Enfin, un soupçon de drame grand spectacle rythmée et bien orchestrée.
Une jolie composition florale parsemé de références cinématographique entre Shinning et Wall-E qui menaçait de s'écrouler devant l'effectif réduit du casting, c'est à dire 4 protagonistes.
Heureusement, la joie qui anime Lawrence et Pratt, en complète roue libre, mode vacances fun activé, à jouer ce seuls dans l'espace est contagieuse, et l'on se laisse quand même entraîner dans cette infortune animée de bonne humeur.
C'est le point fort du film.
Seulement, rien de marquant ne sort vraiment du lot et s'en est une vrai faiblesse. Enfin, presque rien, car l'incroyable et lourdement appuyée (au sens presque potentiellement problématique avec les répercutions de l'affaire Weinstein) mise en scène de la jolie, certes, plastique de Jennifer Lawrence parasite presque ses efforts d'actrice,.un avantage et inconvénient à la fois.
Les courbures de Jennifer, donc, mais aussi cet hallucinant caméo d'Andy Garcia? qui évite au film le 5/10, presque un des plus beaux de l'histoire du cinéma car totalement inattendu et inopiné (après il a peu être fait une des voies d'ordinateur du film ou un truc dans le genre, mais ça sort de nul part)