Twin Peaks
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Genre rarement présent au cinéma, c'est la poésie qui est à l'honneur dans ce Jarmusch tendre et mélodieux. Pas seulement par son sujet, un conducteur de bus, poète à ses heures perdues, nommé Paterson, vivant à Paterson, New Jersey, inspiration du recueil Paterson, du poète William Carlos Williams, l'un des poètes préférés de Paterson le conducteur de bus.
Paterson, le film, est lui-même un ravissant poème. Il en a la douceur, la structure, les rimes - à base de jumeaux, de réveil au naturel, d'un excellent gag filé autour d'une boîte aux lettres, et autres petits motifs -, la texture, la simplicité, et le ton, calme, contemplatif, délicat et intimiste.
Comme pour toute poésie, chacun se l'approprie, d'une façon encore plus personnelle qu'à l'habitude du cinéma : certains vibreront totalement, et d'autres, comme moi, quoiqu'admiratifs des immenses qualités du film, se contenteront d'apprécier, en s'ennuyant tout de même un peu.
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le 30 déc. 2016
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