Twin Peaks
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Etranger aux modes et aux avancées de la technologie, le jeune poète autodidacte Paterson nous invite à la contemplation et à l’art de voir l’invisible. A travers un film à la lenteur bienveillante, Jim Jarmusch se joue des codes cinématographiques et impose un style doux et poétique.
Une ode à la simplicité des êtres et à la tendresse inspirante des liens qui nous unissent. Un univers parsemé d’êtres colorés, attachants et d’une profonde humanité.
Malgré un rythme déstabilisant, difficile de ne pas se laisser porter par cet art de vivre, loin des sociétés de consommation et de désolation qu’illustrent certains films, et par cette oeuvre délicate, minimaliste et tendre. Un film à l’indolence singulière et aux courbes élégantes qui éveille chez le spectateur un réconfortant sentiment de bien-être. Un bon moment.
https://leblogdeyuko.wordpress.com/2017/02/07/paterson-de-jim-jarmusch/
Créée
le 7 févr. 2017
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