Twin Peaks
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J'ai beaucoup aimé Only Lovers Left Alive (2013) pour sa langueur, son côté exsangue, l'anémie permanente qui est la veine même de l'histoire qu'il raconte. Je ne suis donc pas non plus déçu par le dernier métrage de son réalisateur. L'étrangeté y est différente comme si Paterson (la ville et l'homme) était figée dans un spleen que rien ne pouvait perturber. La poésie elle-même est une routine pudique et polie. Paterson n'a pas le besoin d'exister par le spectre d'autrui, il existe pour lui seul dans l'ombre discrète d'un Carlos William Carlos qui incarne Paterson.
Créée
le 16 juil. 2017
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