Cher Jacques...
Ah, Jacques ! J'ai tellement de choses à te dire. J'avoue, l'exercice de la lettre ouverte... j'ai peur de faire un peu groupie. Mais j'avais envie de te dire merci ce soir. Oui, merci pour tous tes...
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La première fois que j'ai vu Peau d'Âne je devais avoir 9 ou 10 ans. Je m'en souviens parfaitement, ma mère m'avait emmenée au cinéma en me précisant qu'elle-même – lorsqu'elle était une jeune fille – avait adoré. Jusque lors je n'avais eu d'amour cinématographique que pour La Belle et la bête de Jean Cocteau et, bien sûr, pour quelques Disney dont je tairai le nom.
Peau d'Âne m'a émerveillée et, aujourd'hui encore, je connais les chansons de Michel Legrand par cœur. Il n'y a pas de plus belle princesse que Catherine Deneuve et de plus beau prince en collant que Jacques Perrin. Mais je dois avouer que mon personnage préféré est la marraine la fée, incarnée par Delphine Seyrig. Sa tenue avec une collerette incroyable, sa diction, sa ruse et son opportunisme aussi, tout en elle m'a plu.
Si je n'attribue qu'une note de 7/10 au film, à contre-cœur, c'est pour une raison qui lui est presque extérieure. J'ai bien conscience que le pitch suit à la lettre le conte de Perrault. En fait, ce qui me gêne aujourd'hui – avec mes yeux d'adulte – est le fait que la princesse ait absolument besoin du prince pour se sauver de sa mauvaise situation : quelle morale en 2015 !
Créée
le 23 févr. 2015
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