PHANTOM THREAD

Ce que je retiens :
- la magnifique scène où Reynold Woodcock rencontre Alma, construite sur des sourires et des regards. Daniel Day Lewis y est enfantin, espiègle, charmant, et tout son personnage ensuite s'appuiera sur ce charme, si bien démontré ici
- l'incroyable Vicky Krieps, dont la beauté a quelque chose de NKM et de Kate Moss...
La mettre en face ce monstre d'acteur crée immédiatement quelque chose, et ce casting est un tremplin parfait pour ce que son personnage va avoir à accomplir
- le ton étrange, unique et très personnel de ce film. La joie d'apprendre que PTA a écrit seul, en s'inspirant de son rapport à sa propre femme
- l'idée (presque sous-exploitée) des messages cousus dans les doublures des robes
- l'histoire d'un homme qui au moment où il doute de son amour se fait empoisonner par sa compagne. Il souffre, elle s'applique à le veiller. Guéri, il lui déclare son amour, la demande en mariage. Quelques temps plus tard, il doute à nouveau. Elle l'empoisonne. Il le découvre. Il y consent. Ils trouvent un équilibre ainsi.
C'est l'histoire d'un homme, qui au lieu de se lasser de passions éphémères comme ce fut le cas sa vie durant, découvre l'amour sur le tard. Et le sourire de Daniel Day Lewis raconte bien tout ça.