Douloureux
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Premier long métrage de Darren Aronofsky, Pi est surtout un brouillon bouillonnant. Il est toujours intéressant de se plonger dans le premier long d’un réalisateur pour y percevoir ce qui l’a mené au cinéma. Pi raconte l’histoire d’un gars obsédé par les mathématiques et la transformation de tout événement en équation. Ses recherches intéressent beaucoup un fond d’investissement en bourse et une secte kabbaliste. Le noir et blanc est cracra, surboosté en contrastes mais l’effet est plutôt joli, proche d’un film de Buster Keaton. La musique en revanche, répétitive mais hypnotisante agace vite. Le propos ? On peine à y comprendre quelque chose. Il y a bien une comparaison entre la finance et la religion, comme si l’une et l’autre n’étaient que le fruit de fantasmes et d’interprétations mais le tout est assez cryptique. Non mais l’intérêt du film est ailleurs de toute façon. Pi est surtout le premier long d’un gars qui veut tout dire en 80 minutes (alors que 60 suffisaient). On reconnaît sans peine les gimmicks qui feront toute la force de Requiem for a Dream et le mysticisme de The Fountain ou Noé. Alors voilà, c’est ainsi qu’il faut regarder Pi : se dire que c’est too much mais reconnaître les ingrédients mal dosés de la recette d’un styliste hors pair constamment capable de prendre des risques.
Créée
le 2 oct. 2020
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