Après deux excellents épisodes, on tombe dans un épisode très brouillon où il est difficile de cerner toutes les intrigues. Will Turner qui est gentil, devient un traitre, puis redevient gentil, etc. Mon personne préféré du 2, le commodore Norrington, fait une furtive apparition, le temps de jouer les héros. : Un truc que j'ai jamais aimé dans cette épisode, c'est la partie dans les limbes de Davy Jones. Jack Sparrow prisonnier dans un désert blanc avec son navire, qui se parle avec des dizaines de lui même, et qui recherche une arachide... trop burlesque à mon goût. Et le coup du plusieurs Jack va revenir à deux et trois reprises dans le film. En vérité, mon intérêt pour ce film n'apparait qu'à la toute fin du film, lors des 45 dernières minutes (le film dure 2h49). Alors il y a un bon gros 2 heures où mon intérêt est à son plus minimum, cherchant une ligne directrice dans tout ce va et vient scénaristique. À la fin, ça pète de partout et c'est la que le fun commence. C'est la grande bataille navale. Je ne spoilerais rien, j'ai envie de dire que c'est du très très bon. "Jusqu'au bout du monde" contient beaucoup de longueur, les scénaristes auraient dû resserrer le tout, enlever un enjeu ou deux. On sent que le scénario tourne en rond à un moment donné. Pour moi, je trouve ça dommage que la trilogie se termine sur un épisode plus faible qui se complique la vie pour rien. Une chance que la bataille finale sauve paradoxalement le film du naufrage.