Arf... L'épisode de trop. D'un côté je me dis que, pourtant, rien n'est vraiment moins bon dans cet épisode que dans les précédents. Le seul souci c'est qu'un élément de taille est à prendre en compte : la lassitude. Bah oui... Au bout du troisième épisode l'univers et les ficelles scénaristiques sont connus. S'il n'y a pas un véritable effort créatif de réinvention, ça s'essouffle. Or, c'est clairement ce que j'ai ressenti. Ce "Jusqu'au bout du monde" essaye de réutiliser tous ses personnages et toutes ses bons points accumulés lors des films précédents mais ce n'est pour moi pas suffisant. Cela fait beaucoup trop : on reprend les mêmes et on recommence, ce qui est dommage, car d'un côté je trouve que ça rend le personnage de Johnny Depp de plus en plus agaçant, et de l'autre cela contribue à dévoiler l'incroyable transparence d'Orlando Bloom et de Keira Knightley... Dommage... La corde a été trop usée matelos...