Pixels, c'est l'histoire d'un mec et de sa meuf qui vont voir un film en espérant pouvoir descendre gratuitement un nanar sur fond de vannes geek, et qui finalement se trouvent happés dans le déferlement gratuit de stupidité assumée qu'on leur balance à la figure.
Ah non ça c'est l'histoire de quand je l'ai vu. Bon. Je reprends. Pixels, c'est l'histoire d'un ex champion d'arcade qui se fait recruter par son pote, le président des États-Unis, afin d'enrayer une menace extra-terrestre: une planète a en effet intercepté une sonde humaine contenant des images de jeux vidéo d'arcade et l'ont prise pour une déclaration de guerre, une sorte de mise à l'épreuve. Ce sont donc d'immenses épreuves grandeur nature auxquelles devront se plier les Arcaders, dernière ligne de défense de l'humanité.
Oh et c'est Adam Sandler. Qu'est-ce qui pourrait mal se passer franchement ? Je veux dire, à part tout ?
Bah en fait... bah en fait ça marche bien. Ouvertement inspiré d'un très joli court-métrage qui traine sur Youtube depuis quelques années déjà, le film se complait dans un humour absurde souvent très mauvais, mais avec une telle complaisance qu'on finit bien vite par accrocher à fond au délire. D'autant qu'on évite globalement la vulgarité qui caractérise souvent ce type de comédies.
L'esthétique fonctionne pas trop mal non plus, c'est pas une révolution mais c'est sympatoche. La moitié des acteurs sont médiocres mais j'ai envie de dire qu'on s'en branle joyeusement sur l'air de la cucaracha (comment ça, je suis le seul à faire ça ?). C'est con, c'est un concentré de références pas forcément très subtiles (mais les rétrogamers risquent d'apprécier quand même) mais ça fonctionne.
J'ai aimé Pixels. J'aurais jamais cru que je dirais ça, mais pourtant si.