Une bulle nostalgique intense

Au départ "Play" me semblait être un film sympathique de début d'année, qui fait rire les salles chauffés pour échapper au froid de l'hiver du dehors. La bande-annonce annoncait un found footage déjà vu dans plusieurs films (avec un résultat souvent misérable hormis quelques rares films). Mais après tout Anthony Marciano avait réalisé "Les Gamins", une comédie rafraîchissante avec déjà Max Boublil.

"Play" dépote déjà par sa singularité, les séquences caméra s’enchaînent à une vitesse folle. On y voit l'évolution d'une bande de potes à travers leurs amitiés, leurs galères. Marqués par les grands événements des années 90 à aujourd'hui, le film touche son public en plein cœur. Parce qu'il est drôle, touchant et surtout profondément nostalgique. Une nostalgie qu'on retrouve rarement dans les films actuelles alors que c'est la tendance depuis plusieurs années.
Nostalgique tout simplement parce qu'on a l'impression d'avoir tous vécu une partie de cette vie que vivent cette bande de potes. Qu'on a fait les même conneries, dit les mêmes phrases, évoluer de la même façon.
Avec en serpent de mer, cette histoire d'amour que j'ai trouvé extrêmement touchante parce qu'elle fait tellement vraie.
"Play" est criant de vérité, d'une grande rareté et une excellente surprise en ce début d'année.