Ca s'écrit avec un C comme Connasse !
La BPM vécue de l'intérieur.
Il faut l'avouer, c'est un film relativement efficace, rudement bien mené.
Quelques clichés viennent entacher une mise en scéne impeccable. Peut -être étaient ils inévitable ?
Je serais bien incapable de le dire. Mais c'est vrai que l'arabe qui veut ramener sa fille au bled, le prof de gymnastique pédophile... bon, je sais pas trop.
Est-ce représentatif de la réalité de ce que vivent les agents de la BPM ? Pareil, je suis bien incapable de le dire.
Ce que je sais par contre, c'est que c'est un regard, une approche, une sensibilisation à ce que vivent ces policiers au quotidien dans ce qu'il y a de pire. Et de ce côté là Maïwenn a su totalement immerger le spectateur dans son univers grâce à une caméra à mi-chemin entre le film et le reportage. Redoutable et très intime.
Quelques scènes ralentissent l'histoire, comme le repas de famille et la boite de nuit dont je cherche encore l’intérêt, mais dans l'ensemble, tout coule, et le manque de lien entre les différentes scènes souligne très bien l'aspect décousu de ce métier (on passe d'une intervention à un interrogatoire à une arrestation et aucun lien entre eux).
La prouesse tient particulièrement au brillant jeu des acteurs. La direction d'acteur est juste impecable et quand les policiers s'engueulent, on en prends plein la tronche avec eux. Une prouesse.
Et puis, personnellement, j'aurais pas misé un copeck sur Joey Starr pour un rôle (quel qu’il soit) au cinéma. D'ailleurs, j'ai jamais pu le blairer l'édenté et c'est d'ailleurs pour ça que j'ai freiné des quatre fers si longtemps avant de voir Polisse.
Et c'est qu' il joue bien l'abruti !
Qui l'eut cru ?
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