Potiche par Vikler

Dès que j'ai vu l'affiche de Potiche, avec la trogne de Jérémie Rénier et ce post-it « secrétaire modèle » collé dessus, j'ai su que j'irais le voir. Que ce soit le nouveau film de François Ozon et que le casting rassemble également Karin Viard, Fabrice Lucchini et Catherine Deneuve étaient de jolies cerises sur le gâteau.
Donc tout d'abord un ENORME bravo au concepteur de la campagne d'affichage.

Potiche vaut tout d'abord par sa force colorée, le film se déroule en 1977 et on retrouve tous les éléments de déco, de fringues, de coiffures qui ont fait les heures heureuses des années 70 (aaaah le papier peint orange avec d'immenses fleurs marrons...). On se croirait dans un roman photo avec les personnages bien stéréotypés comme l'indiquent les post it de l'affiche. C'est une petite merveille visuelle.

Ensuite les acteurs sont bons, mais ça n'est pas vraiment une surprise.

Et puis les étiquettes valsent, comme les personnages. Je ne vais pas dire que Potiche est un film qui dénonce. Mais il y a quand même, derrière la comédie, le kitsch et les couleurs criardes, quelques piques sur la place de la femme dans la société, les conditions de travail, le capitalisme.

Forcément, Potiche m'a fait penser à 8 femmes, dans tout ce qu'il avait de plus plaisant : une époque contemporaine mais assez lointaine pour permettre un dépaysement, des personnages typés, des faux semblants, des secrets de famille, des chansonnettes désuètes.

Plusieurs fois durant la séance, je me suis surprise à avoir un sourire béat en admirant le défilé de la famille Pujol et consort sur l'écran. J'avais le même en rentrant chez moi. J'ai le même en y repensant. De quoi colorer un mois de novembre en somme !

PS : Et je félicite les marketeux de chez Adidas qui ont réussi un placement produit en or !