Sarah Connor parle chinois

Encore un métrage dégueulant de critiques dithyrambiques... Mais vous êtes tous malades ou quoi ? Une direction artistique lorgnant sur Malick ou Aronofsky, des ellipses flashant ponctuellement le film, qui sont finalement des projections de moments choisis aussi aléatoirement que Butterfly Effect ou Terminator... Mais non, y a rien là-dedans. C'est juste aussi creux que la salle de meeting du noyau d'olive géant où squattent les aliens. Y a bien un pitch de départ très intéressant avec une approche réaliste d'une première communication avec une nouvelle espèce mais FUCK, ça ne rime plus à rien après 30 minutes. Les chinois qui veulent tout péter alors que les aliens sont manifestement un milliard de fois plus évolués que nous. Un matheu décrypte un réseau anarchique de calligraphies aliens digne d'un Pollock (en les synthétisant en 3D et en comparant les masses et les vides, si si tout de même !) : "Eurêka... ça veut dire 1 sur 12 !!!" Et finalement, l’héroïne compile des passages de sa vie présente et future lors d'un coup de fil pour parler chinois. De qui se fout-on ? En gros les aliens super intelligents sont venus nous aider, et oui. Ils apportent le vaccin contre le VIH ? Non, ils nous disent juste qu’on sait parler entre deux taffes.