Critique N°210 : Film cliché : Vampire édition.

• À la suite de la guerre séculaire qui opposa humains et vampires, ces derniers ont été vaincus par la caste des Prêtres et les survivants parqués dans des réserves. Dans ce monde ravagé, les villes sont devenues des mégalopoles gouvernées par les hautes instances du clergé et les Prêtres sont laissés pour compte, désormais inutiles. Lorsque la nièce d'un prêtre est kidnappée par des vampires, le Clergé ne veut pas y croire. Ce prêtre va alors braver l'autorité religieuse pour la secourir.

J'ai des amis qui ont des goûts... Douteux. Parce-que clairement, me dire que Priest est un film cool, c'était se foutre de ma gueule.
Y'a rien qui va dedans, rien de convenable, rien qui m'a plu.
Il a tout les clichés d'un film commande, anticipable et sans aucune saveur avec l'étiquette vampire posé dessus.

Que ça soit les FX qui sont censé être de 2011 alors que clairement on dirait un film de 2004, avec le cliché du vampire (fort à cette époque avec Underworld principalement et Twilight ensuite). On a aussi un design des armes et de tout le reste qui fait complètement toc, une maquette majorette est plus réaliste.
Ensuite ça me fait mal de voir Paul Bettany n'avoir que des rôles de merde en dehors de films romantique ou du MCU. Pareil pour Karl Urban, cet homme n'a pas mérité sa carrière pourri depuis Le Seigneur des Anneaux. Heureusement que Dredd et The Boys font partie de sa carrière, sinon on le retrouvé pendu à un arbre.

Pour couronner le tout, des dialogues de toute beauté qui feraient rougir Legolas.
Au bout de trois minutes de film on comprend qui sera le méchant, que c'est un méchant bien méchant avec des plans de méchants.

On nous annonce un deuxième opus avec la reine vampire encore en vie, mais heureusement pour nous, ce navet de série B n'aura pas de suite, surement à cause d'un échec financier et critique qui est plus que compréhensible.