Un mélange improbable entre Supergrave et Cloverfield.
Bien que le résultat m'ait globalement consterné, il y a quand même une scène assez drôle : celle où un nain est enfermé dans le four.
Au-delà de ça, c'est quand même le vide intersidéral, trop long (même si ça dure 1h20), et le pire, c'est qu'on en a rien à foutre des trois héros qui sont aussi tartes, il manque Michael Cera en gros.
Mais c'est surtout que je ne comprends pas où le film veut en venir, car si il commence comme une sorte de journal intime filmé, on voit très vite que l'image est bien trop propre, que les points de vue sont multiples, et que c'est trop "bien" filmé pour faire croire à un sentiment de folie, voire de panique face à cette soirée estudantine qui se déchaine.
Alors, il parait que ce genre de fêtes existe réellement aux States (en moins dégénéré, je pense), je prends toujours ça comme une légende urbaine, car ça laisserait croire que les jeunes femmes sont des chaudasses ambulantes, alors que les mecs, à part le trio, sont plutôt prompts à se déchirer la gueule.
Ca parait donc caricatural en diable, et au final, on s'y emmerde pas mal, car à part foutre (dans tous les sens du terme) le bordel dans une baraque, qu'est-ce que ça raconte ?
Voilà, c'est globalement mon problème avec ce film, qui a quand même des moments sympas, mais je ne vois pas où il veut en venir, et cette hypocrisie entre une image léchée et un tournage fait par un amateur m'énerve un peu.