Prometheus par FlorianCompain

Après une introduction à la fois intrigante et absolument grandiose, qui commence déjà à soulever un premier mystère et qui remet en cause la théorie de l’évolution, le film démarre lentement en essayant de mettre en place l’univers et ses personnages. C’est donc sur les origines de la vie sur Terre que va s’instaurer l’intrigue.
Embauché par la mystérieuse société Weyland, l’équipage se rend sur une planète inconnue pour « répondre » à l’invitation ancestrale d’une civilisation, recomposée suite à de nombreuses découvertes archéologiques sur terre.


Soyons clair, Ridley Scott réussi son retour à la SF haut la main. Les décors sont magnifiques, les acteurs sont excellents et parfaits pour leurs rôles (sublime Noomi Rapace, loin de faire honte à Sigourney Weaver et mention spéciale à Michael Fassbender), le scénario est un peu tortueux et vous oblige à cogiter afin de rassembler les morceaux qui vous donneront une réponse plus ou moins évidente une fois rassemblés.
Dans Prometheus nous sommes servit à juste mesure de moments assez violents, effrayants ou carrément dérangeants pour notre plus grand plaisir. Bien entendu le suspens est de la partie et joue encore avec brio sur les éléments d’ombres, d’endroits clos, de couloirs étroits ou de plans éloignés.
Prometheus, traitant de l’immensité de l’univers, va pourtant se trouver spatialement partagé entre deux lieux clos et non distants créant par la même occasion une ambiance pesante et inquiétante tout au long du film.
On ne peut pas vraiment comparer ce film au premier Alien réalisé par Ridley Scott. L’ambiance n’est pas la même, il faut prendre le film à part, bien qu’il soit lié à la saga Alien…

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