Prometheus, Le 8ème passager
Ridley Scott est vraiment un réalisateur particulier. Il a eu de la reconnaissance avec des œuvres de science fiction. Il ne s'est pas contenté de camper sur un seul genre de film qui lui a réussi. Il c'est quand même distingué dans d'autres films, dans des genres divers et variés. On peut dire que dans sa filmographie il y a de tout. Il ne reste pas sur ses acquis, tant mieux car il nous prouve qu'avec "Prometheus'.. bin c'est pas trop trop maîtrisé sur ce coup.
Alors ça parle de quoi? Grosso merdo, encore une équipe de chercheur plus ou moins honnête qui arrive sur une planète ( financé par un vieux croûton qui avait des rêves bla bla bla...) comparable à la Terre (encore) car un couple d'illuminé a trouvé des gribouillis de plusieurs culture représentant le même dessin, un géant montrant des étoiles, donc ils ont réussis à retrouver les étoiles en question et pensent que ces géants ( ou "Space Jockey".) sont les créateurs des hommes. Une ébauche de l'histoire qui aurait pu être sympa, si elle n'avait pas été aussi avortée. Car à la suite de l'histoire, on atteint le n'importe quoi de tout les clichés.
Les "Space Jockey" (les géants des dessins) nous sont présentés dans une super scène d'ouverture et au fil du film, ils sont catalogué en simple soldats tueurs qui veulent éradiquer l’espèce humaine, sans raison apparente, sans qu'on nous l'explique directement ( ou indirectement) ou sans qu'on nous le suggère. Donc à la fin, les questions misent en évidences par les personnages ne sont pas du tout traitées. On tourne autour du pot pendant les dialogues et dans tout le film en fait.
Le Robot "David" (clin d’œil à "Blade Runner" car il essaye d'être le plus humain possible, il joue au basket pour s'occuper. ) était au début un personnage assez intéressant surtout pendant la scène du billard avec le professeur Charlie Holloway, un dialogue dans lequel ils supposent que les "Space Jockey" auraient pu créer les hommes pour aucune vraie raison et donc on a le droit à une vision mélancolique de David qui apprend qu'on l'a créé pour servir. Et l'attrait cool du personnage s’arrête là car ensuite c'est un protagoniste sur lequel gravite beaucoup d’incompréhensions. Car on ne sait pas comment il connait les codes des portes du vaisseau des "Space Jockey", on ne sait pas pourquoi il aide Elisabeth Saw sachant que juste avant il voulait la laisser enceinte pour qu'elle se fasse bouffer de l’intérieur. Bref, il retourne sa veste sans explication.
Au fait d’où sort cette pierre verte?
Ridley Scott se fait vieux. Pourquoi? Car il radote. "Prometheus" est bourré de référence à "Alien" (Grand film de Mr. Scott) mais à ce niveau là c'est trop de clins d’œil, cela en devient indigeste. Le personnage principal est une héroïne (Elizabeth Shaw joué par Noomi Rapace), il y a une bébête pas sympathique sortant d'un ventre, la tenue blanche de Noomi Rapace, les planètes qui se ressemblent étrangement (LV-223 planète des SJ et LV-426 la planéte de "Alien") , la scène du basket. Il y a quand même des idées originales et authentiques. Scott met beaucoup de références religieuses, surtout avec le mythe Prométhée ( un titan qui créa l'homme) mais c'est trop superficiel. Il essaye mais cela n'aboutit pas à grand chose.
"Prometheus" peut se voir comme une préquelle d'"Alien" mais je le vois plus comme un sacré copié-collé de la part de Ridley Scott.