S’il s’amuse comme Dernier train pour Busan à mélanger les tons et les approches thématiques (ce qui devrait être le propre de tout film populaire, quand on y réfléchit bien), Psychokinesis marque une évolution inattendue dans la filmographie de Yeon Sang-ho. Le cinéaste signe de loin son film le plus léger, quand bien même son scénario se teinte d’une charge violemment limpide contre les puissances capitalistes et les pouvoirs en place (médias, forces de police, gangsters, tous sont finalement devant sa caméra à la solde des mêmes intérêts financiers). Le ton du film est moins à la lutte finale sans merci, qu’au divertissement engagé et comique.
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