Attention lecteur, ceci est un incontournable.

Pourquoi écrire une critique de "Psychose"? C'est vrai, après tout: c'est tellement un film culte que prétendre écrire quelque chose d'original dessus serait absurde. Il a tellement été étudié/disséqué/plagié que même l'angle d'attaque le plus loufoque, type "La symbolique du chocolat dans la scène de la douche" ou bien "le lien physiognomonique entre Norman Bates et sa perversion", sentirait le réchauffé.


Je ne prétends pas écrire quoi que ce soit d'original sur ce film. Ni quoi que ce soit d'objectif d'ailleurs. Ceci est une critique totalement subjective, un compte-rendu de mes impressions lors du visionnage.


J'ai vu ce film durant mon année de 3ème au collège Louis Pasteur de St Mars la Jaille, en cours d'Anglais avec Mme P****** (excellente professeur soit dit en passant). Nous étions dans une salle assez vieille (le bâtiment n'est plus de la première jeunesse, le mobilier non plus d'ailleurs: c'est la joie des collèges de campagne) et le film était projeté sur une sorte de toile dont le nom m'échappe à chaque fois, tendue devant le tableau. Je crois qu'il y avait 2 ou 3 classes dans la salle, donc pas mal d'élèves (multipliez 25 par 3). Mais, étonnamment pour des élèves de 3ème qui regardent un film, il y avait peu de bruit et nous étions relativement calmes. Non, nous étions calmes, tout court. Bref. Dans le noir complet, nous regardions un vieux (1960 quand même! seul 1 de mes parents était né!) film en noir et blanc supposé faire peur (ce qui est relativement ardu, vu la rapidité avec laquelle vieillissent de nombreux films dits "d'horreur"). A priori pas passionnant donc (j'étais un crétin en 3ème).
Eh bien si. "Psychose" a vieilli, c'est indéniable, mais il a bien vieilli. Il a, en plus de l'aura de chef-d’œuvre qu'il mérite amplement, le charme suranné des vieux films cultes, des titans fondateurs qui sont tellement connus de réputation mais réussissent à ne pas décevoir lorsqu'on les découvre véritablement. Ah oui, et puis Anthony Perkins est génial.


Seul bémol:


la scène de l'escalier, avec la mort du détective.


Ça, j'avoue, je n'aime pas. Mais un plan de 2 secondes sur un film de 109minutes, c'est plus que négligeable.

Ruhenheim
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le 13 nov. 2011

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Ruhenheim

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